mercredi, janvier 25, 2006

ANIMAL SACRE

L'apparition d'une forme sacrée liée à l'animal procéde d'une métaphore inscrite dans le métabolisme onirique du peintre . S'il peint des animaux, c'est que la forme archétypale de son rapport à la nature, passe quelque part par la reconnaissance d'un mythe originel qui habite l'homme. Dans un passé lointain, l'homme a probablement chassé des animaux .Mais l'animal ici est bien plus qu'un animal qu'on chasse, c'est un archétype de la cosmologie première. L'animal sacré symbolise , la place exacte que l'homme occupait au sein du cosmos lorsqu'il était encore habité par une pensée respectueuse des lois génériques de la vie. L'animal sacré n'est que le reflet d'une ancienne culture (archaique) qui soumettait l'homme aux lois de la nature.L'équilibre naturel antique , réservait à l'animal une place identique à celle de l'homme. L'homme moderne qui à dégénéré, à perdu la connaissance de la sagesse ancienne. Il a perdu le sens de la réceptivité. Il est devenu aveugle. Il considére l'animal non pas comme son égal, mais comme un simple objet assujetit à bon vouloir. Il perd ce faisant le rapport d'intelligence intuitive qui permettait à l'homme archaique de communiquer avec le monde des esprits, et le monde animal est la porte qui y conduit. Si la porte du monde animal est fermée, l'homme ne tardera pas à disparaître, car d'un point de vue génétique toutes les espèces sont liées, même si elles se font la guerre. Sur le plan symbolique la fermeture de la porte du monde animal équivaut à une dégénérescence et à un suicide . L'homme perdra immédiatement la connaissance de lui même s'il n'a plus accés à cette porte, car l'homme qui est lié aux espèces , procéde autant du règne animal que du règne humain . La connaissance et le respect du monde animal lui est nécessaire s'il veut assurer sa survie , car, les lois qui générent les espèces sont les même pour tout le monde, et les espèces sont interdépendantes.









ANIMAL SACRE.









PRE-ECRITURES - 1989-1991-


Les pré-écritures sont issues des écritures rupestre qui durent depuis 1986 et qui se prolongent jusqu'en 1989.Elles ont toutefois une spécificité, c'est qu'elles tendent à s'éffacer. C'est pourquoi je les ai appeleé des PRE-ECRITURES.Ces écritures tendent à vouloir disparaître, comme si elles désiraient devenir invisibles, presque ou à peine lisibles pour certaines d'entre elles, elles sont en tout cas volontairement non construites presque inhabiles .Elles tendent parcequ'elle s'inscrivent dans ce que Barthe appellait le - zéro de l'écriture - à trenscender les lois de l'esthétique; elle remontent la pente de la séduction esthétique , ou elles la descendent ( c'est selon). Ces écritures remontent le temps de la conception du geste peint. Elles remontent jusqu'au point originel , là ou l'ACTE DE PEINDRE prend son essor.
A partir de quel moment l'acte de peintre prend t'il un sens esthétique?Quelle importance qu'il en prennne un?
Ces peintures du degré zéro,appartiennent dans la quête immobile à cette remonté dans le temps effectué par le peintre afin de construire une vérité naturelle.
On ne peu savoir quelle est la valeur du geste esthétique, que lorsqu'on accepte d'aller - au delà- de - la réalité esthétique -. Il faut remonter dans la réalité naturelle pour comprendre ou percevoir ce qu'il y a au délà. Au delà de la réalité esthétique que trouve t'on?La forme première de l'authenticité à t'elle quelque chose à voir avec la forme esthétique?
L'une se dégage de l'autre sans être affectée . La part de vérité contenue dans le geste authentique se suffit à lui même.Nul forme n'est plus décomplexée que la forme originelle. Plus l'artiste tend vers le centre originel, plus les formes qu'il engendre se démarquent de la posture esthétique; seule conmpte la part de vérité la part d'authenticité que l'artiste produit.
La vérité en art se déplace en fonction de la posture intérieure du regardeur. L'oeuvre d'art contient un principe de vérité,( esthétique entre autre) qui se déplace en fonction du centre de gravité de l'homme qui regarde. La vérité ( le centre de gravité authentique d'une oeuvre) n'est pas la même pour l'homme qui cherche une vérité dans l'apparence (esthétique) , que pour celui qui la recherche dans le contact immédiat avec les choses . Si les choses produisent de l'apparence, cette apparence pert de son importance lorsque le regardeur , regarde plus volontier la chose que son apparence. C'était l'enseignement que je recevais de mon mâitre à l'époque.
-En ce qui concerne la réceptivité et la connaissance, c'est la réceptivité qui précéde, et la connaissance qui suit; la réceptivité qui serait postérieure à la connaissance ne serait pas la véritable connaissance- CHAPITRE IV.Vénérer la réceptivité-SHITAO.Les propos sur la peinture du moine Citrouille-amère.P.43.44.








TRAVAUX ART-CLOCHE -1983- 1990-
















Simultanément aux activités de recherche sur l'origine, j'avais commencé par développer dés 1983 une activité artistique plus spécifiquement ludique.VOIR. http://monartcloche.Blogspot.comavec ART-CLOCHE. VOIR à http://artclocheblog.blogspot.com
La recherche sur le fil originaire n'était pas forcément abandonné à travers les peintures, les assemblages et les sculptures Art-Cloche, il prenait simplement une autre dimension, une dimension plus implicitement -CULTURELLE-. Mes pièces Art-Cloche de l'époque sont des incessants clins d'oeil aux techniques d'assemblages de mes prédécesseurs dans le genre, les Dadaistes, les post dadaistes comme Switter ou parfois les surréalistes.A cette époque j'avais aussi réalisé des oeuvres TRANSMIGRATIONISTES qui étaient aussi des oeuvres post surréalistes. La gradation continue ou discontinue de mes activitées artistiques à cette époque , leur étendue polysémique, fait partie d'une histoire personnelle, mais je crois aussi qu'elle contient des éléments de symbolique générale de création qui peuvent être interprétés comme des éléments archéologiques. L'artiste ne produit pas seulement des choses inédites ou originales, il produit aussi des méthodes de pensée et des modèles d'interprétation des réalités. C'est aussi sous cet angle qu'il faudrait probablement lire mes créations .











TRAVAUX RUPESTRES ET GRAPHES- 83-85-

La suite rupestre et graph intervient simultanément au travail que j'éffectue à l'époque sur les sols abstraits . Ce travail ( au sens d'accouchement) se produit par intermittence.Devant l'absolu dépouillement des sols, un homme préhistorique moderne qui serait mon double se met en branle, il trace , cisaille, perce , grave et dessine. Simple mimétisme ou inconscient culturel caché? La part de fantasme originel lié à l'acte de création pourrait expliquer peut être cette " coincidence" et la rendre factice.
Pourtant rien de factice dans cette démarche, elle associe le tracé de la pierre à graver antique l'os ? à la pointe à graver moderne le crayon , la plume, le pinceau ou la lsimple lame de cutter servant parfois à tracer des graphs dans les lieux publics particulièrement dans les urinoirs publics. La série graphitis scelle une tentative - elle veut associer le travail du graphitis modernes ( cela se passe dans mon insconscient ) à celui des dessins rupestres et préhistoriques.Façon peut être de montrer que l'homme au final n'a que peu changé depuis les temps anciens; le désir d'inscrire sa trace dans l'espace lui est congénital. L'homme est un animal sculpteur d'EMPREINTES.