mercredi, janvier 25, 2006

PRE-ECRITURES - 1989-1991-


Les pré-écritures sont issues des écritures rupestre qui durent depuis 1986 et qui se prolongent jusqu'en 1989.Elles ont toutefois une spécificité, c'est qu'elles tendent à s'éffacer. C'est pourquoi je les ai appeleé des PRE-ECRITURES.Ces écritures tendent à vouloir disparaître, comme si elles désiraient devenir invisibles, presque ou à peine lisibles pour certaines d'entre elles, elles sont en tout cas volontairement non construites presque inhabiles .Elles tendent parcequ'elle s'inscrivent dans ce que Barthe appellait le - zéro de l'écriture - à trenscender les lois de l'esthétique; elle remontent la pente de la séduction esthétique , ou elles la descendent ( c'est selon). Ces écritures remontent le temps de la conception du geste peint. Elles remontent jusqu'au point originel , là ou l'ACTE DE PEINDRE prend son essor.
A partir de quel moment l'acte de peintre prend t'il un sens esthétique?Quelle importance qu'il en prennne un?
Ces peintures du degré zéro,appartiennent dans la quête immobile à cette remonté dans le temps effectué par le peintre afin de construire une vérité naturelle.
On ne peu savoir quelle est la valeur du geste esthétique, que lorsqu'on accepte d'aller - au delà- de - la réalité esthétique -. Il faut remonter dans la réalité naturelle pour comprendre ou percevoir ce qu'il y a au délà. Au delà de la réalité esthétique que trouve t'on?La forme première de l'authenticité à t'elle quelque chose à voir avec la forme esthétique?
L'une se dégage de l'autre sans être affectée . La part de vérité contenue dans le geste authentique se suffit à lui même.Nul forme n'est plus décomplexée que la forme originelle. Plus l'artiste tend vers le centre originel, plus les formes qu'il engendre se démarquent de la posture esthétique; seule conmpte la part de vérité la part d'authenticité que l'artiste produit.
La vérité en art se déplace en fonction de la posture intérieure du regardeur. L'oeuvre d'art contient un principe de vérité,( esthétique entre autre) qui se déplace en fonction du centre de gravité de l'homme qui regarde. La vérité ( le centre de gravité authentique d'une oeuvre) n'est pas la même pour l'homme qui cherche une vérité dans l'apparence (esthétique) , que pour celui qui la recherche dans le contact immédiat avec les choses . Si les choses produisent de l'apparence, cette apparence pert de son importance lorsque le regardeur , regarde plus volontier la chose que son apparence. C'était l'enseignement que je recevais de mon mâitre à l'époque.
-En ce qui concerne la réceptivité et la connaissance, c'est la réceptivité qui précéde, et la connaissance qui suit; la réceptivité qui serait postérieure à la connaissance ne serait pas la véritable connaissance- CHAPITRE IV.Vénérer la réceptivité-SHITAO.Les propos sur la peinture du moine Citrouille-amère.P.43.44.








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