jeudi, janvier 19, 2006

SERIE INTERMEDIAIRE - TRAVAUX MEDITATIFS HORS TEMPS-









C'est pour opérer une rupture que j'ai entrepris ces travaux, pour retrouver peut être une forme de sérennité qui me manquait. Ces travaux méditatifs m'ont amenés à adopter une attitude qui ressemblait un peu à celle des méditants zen. J'ai pendant quelques mois complétement suspendu tout le travail lié à la peinture, pour me consacrer à la confection d'objets.
Ces objets que j'ai conçu comme des - objets - méditatifs- m'ont permis de récupérer une certaine distance et un recul qui m'ont peut être aidé à accepter le travail d'un temps qui s'accomplit hors de nous - Un temps hors temps- . Le vrai temps étant situé hors du mode relatif de l'égo, il contient toutes les possibilités virtuelles d'expansion de la conscience. Ainsi la mémoire humaine , qui ne perçoit qu'une partie relativement réduite du cosmos , gagne à être mis en contact avec des Objets organisés de façon à - introduire des ruptures dans le rythme de nos perceptions- Ces Objets qui appellent le vide , sont destinés comme dans les contes zen à troubler notre sens de la réalité. La réalité est un mirage. Seul l'arrêt de la pensée permet une vraie contemplation. La réalité vue à travers la pensée et celle vue à travers un monde sans pensée est fonciérement différente. Les objets méditatifs avaient pour fonction de m'en convaincre. Je ne les ai réalisés peut être que par un excés de zèle ( celui des néophytes) .A travers eux, j'ai tenté de faire passer mon intelligence ailleurs, peut être du côté de l'orient. La plupart de ces objets sont détruits, ils ne m'en reste que le souvenir. Mais je pourrais très bien me voir demain en reconstruire d'autres, car le désir de la méditation et des réalité hors temps ne ma jamais quitté.

SERIES CELLULAIRES ET ISOMORPHES UNE MEMOIRE FOSSILE

MEMOIRE I.
Dans l'apparition du monde cellulaire et fossile je ne voyais pas un travail d'exploration fournis par ma mémoire génétique. Je voyais seulement des formes qui s'agitaient devant moi. Je ne comprennais pas pourquoi j'en venais à réaliser des peintures naturalistes, alors que tout m'avait poussé précédemment à épouser une démarche beaucoup plus graphique à travers l'apparition DES SIGNES I et SIGNES II , à travers ceux ci, c'était un langage structuré par une intelligence conceptuelle qui était à l'oeuvre, tandis que l'apparition des formes cellulaires appartenait moins aux arts plastiques qu'à la biologie, c'est cela qui me déconcertait.
MEMOIRE II
Petit à petit j'ai fini par admettre qu'une intelligence inconnue organisait en moi une sorte de recensement des mondes constitufs de la vie . Il y avait un paléontologue caché dans mon univers, il tentait de m'indiquer les voies à suivre pour explorer le microcosme interne qui m'habitait. Car ce que je décrivais, ce n'était pas des paysages extérieurs à moi, mais bien des paysages receuillis par ma mémoire génétique.

CELLULAIRES ISOMORPHES SUITE







CELLULAIRES ISOMORPHE SUITE 82 83;








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CELLULAIRES ISOMORPHES -1982-1983








SIGNES II SUITE


L'exploration intertextuelle d'une seconde mémoire,( qui serait contenue dans une partie de mon passé génétique) est à la base de mes premières recherches primitives. La stricte ordonnance des signes comme catalyseurs d'une mémoire ancienne, est ce qui me semble le plus intéressant à présent dans la recherche que je menais alors. Mais à l'époque je ne voyais pas les choses comme ça. J'étais à la recherche d'une vérité dans la peinture. C'était naif, car une telle vérité n'existe pas.Il n'y a que la vérité du sujet qui explore qui est vraie. Les recherches sur les signes que j'ai mené au début des années 80 sont donc autant des recherches sur l''identité que des recherches portant sur l'organisation du monde picturale, les recherches à caractére esthétique sont d'abords le prolongement d'une interrogation sur le sens de la vie , même si elles sont esthétisées . Je pensais à l'époque la peinture comme une activité matérielle dont les buts n'étaient pas seulement hédonistes(elle donne du plaisirs) je concevais la peinture comme un dépassement ( elle était donc spirituelle) .Mes premières quêtes menaient vers une explorations à tâton des modes de déclinaison de l'infini.
J'avais toutefois toutefois du mal à trouver mon chemin car je ne voyais pas ou j'allais et cela me gênais, je tissais par instinct , je n'avais pas de ,recul je n'avais pas encore consentit totalement à mon abandon. C'est pourquoi quand sont apparu les premières figures embryonnaires sur ma route (voir les séries cellulaires) , je me demandais ce qu'elles faisaient là. Je ne me rendais pas compte au début de mon voyage en peinture que , je remontais dans une mémoire plus vaste que la mienne.

mercredi, janvier 04, 2006

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