mardi, janvier 24, 2006

SOLS ABSTRAITS - ET PLANETES-










SOLS ABSTRAITS - UNE INSTALLATION -



SOLS ABSTRAITS 1983-1986- PARIS-


La série des sols abstraits s'est prolongée durant trois ans . J'ai exploré durant ces années des états de matières extrêmement divers , chiste , micas,fluides, liquides, météorites, surfaces lunaires, vraies ou imaginées.Les plus grandes toiles ( sur papier) que j'ai réalisé (une bonne vingtaine) faisaient entre quatre et cinq mètres, elles ont été détruites. L'une de celle ci représentée plus haut sur un cliché, accompagnait une série de sculptures en bois peint que j'avais construit à l'époque. L'ensemble figure un environnement naturel ( c'était une Installation) cette dernière est resté visible , pendant tout le temps qu'à duré le Musée Art-Cloche - 1986-1987- dans 5000 mètres carrés au coeur de Paris.
Certaines pièces que j'ai réalisé , en divers formats représentaient des matières immatérielles ou des matières hors temps comme je les appelaient . Le tryptique - KU - ( vide en japonais ) était une représentation de l'état du vide présent à travers la matière; la pensée du vide féconde l'univers dans la conception boudhique ( j'ai donné une vue de ce tryptique ici) . Ce que je recherchais à travers cette série de représentation minéralogique presques naturalistes du monde c'était l'accés à une grandeur originelle que j'avais contemplé en rêve dans un de ces multiples rêve éveillé que j'organisais à l'époque des transmigrationistes http://artfiction.blogspot.com Je voulais rerouver une splendeur nue, me laver des méfaits de la civilisation. Je m'immergeais des jours entiers dans le travail de perfectionnnement de ces étendues immatérielles qui me donnaient la sensation d'immensité que je recherchais. Je recherchais la présence d'un espace vide primordial. Ces grandes toiles sont apparues à la suite des séries cellulaires et isomorphes. Mais surtout elles étaient nées à la suite des travaux que j'avais effectué sur LES OBJETS MEDITATIFS HORS TEMPS. Ces toiles matérialisaient à leur façon le vide sidéral que j'avais entrevu à travers les objets méditatifs.

jeudi, janvier 19, 2006

SERIE INTERMEDIAIRE - TRAVAUX MEDITATIFS HORS TEMPS-









C'est pour opérer une rupture que j'ai entrepris ces travaux, pour retrouver peut être une forme de sérennité qui me manquait. Ces travaux méditatifs m'ont amenés à adopter une attitude qui ressemblait un peu à celle des méditants zen. J'ai pendant quelques mois complétement suspendu tout le travail lié à la peinture, pour me consacrer à la confection d'objets.
Ces objets que j'ai conçu comme des - objets - méditatifs- m'ont permis de récupérer une certaine distance et un recul qui m'ont peut être aidé à accepter le travail d'un temps qui s'accomplit hors de nous - Un temps hors temps- . Le vrai temps étant situé hors du mode relatif de l'égo, il contient toutes les possibilités virtuelles d'expansion de la conscience. Ainsi la mémoire humaine , qui ne perçoit qu'une partie relativement réduite du cosmos , gagne à être mis en contact avec des Objets organisés de façon à - introduire des ruptures dans le rythme de nos perceptions- Ces Objets qui appellent le vide , sont destinés comme dans les contes zen à troubler notre sens de la réalité. La réalité est un mirage. Seul l'arrêt de la pensée permet une vraie contemplation. La réalité vue à travers la pensée et celle vue à travers un monde sans pensée est fonciérement différente. Les objets méditatifs avaient pour fonction de m'en convaincre. Je ne les ai réalisés peut être que par un excés de zèle ( celui des néophytes) .A travers eux, j'ai tenté de faire passer mon intelligence ailleurs, peut être du côté de l'orient. La plupart de ces objets sont détruits, ils ne m'en reste que le souvenir. Mais je pourrais très bien me voir demain en reconstruire d'autres, car le désir de la méditation et des réalité hors temps ne ma jamais quitté.

SERIES CELLULAIRES ET ISOMORPHES UNE MEMOIRE FOSSILE

MEMOIRE I.
Dans l'apparition du monde cellulaire et fossile je ne voyais pas un travail d'exploration fournis par ma mémoire génétique. Je voyais seulement des formes qui s'agitaient devant moi. Je ne comprennais pas pourquoi j'en venais à réaliser des peintures naturalistes, alors que tout m'avait poussé précédemment à épouser une démarche beaucoup plus graphique à travers l'apparition DES SIGNES I et SIGNES II , à travers ceux ci, c'était un langage structuré par une intelligence conceptuelle qui était à l'oeuvre, tandis que l'apparition des formes cellulaires appartenait moins aux arts plastiques qu'à la biologie, c'est cela qui me déconcertait.
MEMOIRE II
Petit à petit j'ai fini par admettre qu'une intelligence inconnue organisait en moi une sorte de recensement des mondes constitufs de la vie . Il y avait un paléontologue caché dans mon univers, il tentait de m'indiquer les voies à suivre pour explorer le microcosme interne qui m'habitait. Car ce que je décrivais, ce n'était pas des paysages extérieurs à moi, mais bien des paysages receuillis par ma mémoire génétique.

CELLULAIRES ISOMORPHES SUITE







CELLULAIRES ISOMORPHE SUITE 82 83;








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