jeudi, avril 13, 2006

PRIMITIVES BLANCHES ET PREMIERES SERIES PRIMITIVES BLEUES LES BAIGNEUSES - POURSUITE DU MANDALA -1997 -1998

POURSUITE DU TRAVAIL SUR LE MANDALA - SCULPTURES PAPOU. 1998.
ESQUISSES POUR LES BAIGNEUSES.

Les baigneuses.
Les baigneuses.
Les baigneuses.
Les baigneuses.
Les baigneuses.1998.
Les baigneuses 1998.
Les baigneuses 1998.
Les baigneuses( variations) 1998.
Esquisse primitive .1997.
Les premières séries primitives bleues étaient des scénes familiales.

CETTE PIECE REALISEE EN 1992 A INSPIREE LES PREMIERES PRIMITIVES DITES PRIMITIVES BLANCHES REALISEE EN 1997;
Simultanément au travail sur le mandala et à celui que j'effectuais à Paris sur les séries SQUATTING, j'avais entrepris dés 1997, une première suite de travaux néo-primitifs , que j'ai appelé ensuite les PRIMITIVES BLANCHES.Elles étaient inspirées d'anciens travaux réalisés lors des séries océaniennes en 1992.
Je n'ai pas poussé ces séries aussi loin que je l'aurais voulu, elles risquent de réapparaître un jour sous une autre forme peut être ou sous leur forme originelle. Ces séries réapparurent ponctuellement toutefois à partir de 1997 jusqu'en 99, mais presque uniquement sous forme bleu. J'ai appelé ces séries une bonne centaine d'esquisses , LES SERIES BLEUES.
J'ai travaillé surtout au départ sur des séries associées au théme familliale. C'est la naissance de Lucien mon fils qui a joué sur ces séries le rôle catalyseur. Je le représentais sous des formes imaginaires, comme le faisaient les artistes des milieux populaires qui travaillaient les plans en découpe comme dans le théâtre d'ombre. Lucien n'était pas mon seul modèle , Yi me servait aussi de modèle, j'ai représenté quelques femmes à l'enfant, cela me plaisait.
A l'époque j'ai commencé aussi à travailler sur des cahiers de dessin informatiques, j'ai réalisé une série consacré à la naissance de Lucien,nous étions encore au bords de Seine c'était en 1997.
Les séries bleues qui étaient surtout consacrées à des scénes primitives familiales au début, devinrent petit à petit , presque exclusivement des séries consacrées aux femmes nues. J'ai intitulée cette série ( commencée en décembre 1998) LES BAIGNEUSES.Je travaillais au début de l'année 1998 dans le nouvel atelier que je venais d'obtenir à EVRY , dans cet atelier je ne réalisais que des petits formats consacrés aux baigneuses je travaillais sur des formats plus grands dans l'ancien atelier des bords de seine.Je travaillais très ponctuellement sur le mandala, je m'étais mis à la soudure, je réalisais des pieds de sculptures pour les séries Papou., mais j'avais ralenti mon travail ,depuis la naissance de Lucien.
Les séries bleues se poursuivent en 98, avec la série des TRAVAUX CELTES, réalisé en été 98 lors d'un voyage en Bretagne.
Durant l'année 98,et jusqu'en milieu d'année 1999, j'ai presque interrompu totalement mes activités artistiques, pour me consacrer entièrement à mon fils. Entre - temps j'avais du évacuer l'atelier des bords de seine, que je ne pouvais plus défendre.
Je me suis remis à peindre progressivement, .J'ai entrepris lors de l'été 99, une série de travaux qui devinrent déterminant , dans une série qui allait bientôt prendre de l'ampleur . J'ai travailé durant plus de six mois, sur des esquisses, de nu, inspirés des baigneuses bleues de 97.Cela donnera naissance à la série DES METISSES qui allaient surgirent les années suivantes.


mercredi, avril 12, 2006

LA CREATION DU MANDALA .



J'ai réalisé plusieurs sculptures appartenant à la cosmologie papou,et quelques sphères appartenant à la même cosmologie,de même j'avais commencé à travailler sur des sculptures réalisées en bois de récup, elles étaient rattachées à la cosmologie des Aborigénes Australiens.Certaines de ces sculptures ont été endommagées lors de l'occupation de l'atelier par des bandes violentes qui avaient squatté le centre autonome après le passage de la techno vers 1997, envahissant du même coup mon atelier vers 99, pour y mener des combats de Pitbull, alors que j'étais parti à Evry dans un autre atelier. C'était la période noir sur le centre expérimental des Bords de Seine . J'ai du abandonner définitivement mon espace au envIrons de juin 99 je ne pouvais pas continuer à défendre le lieu, la violence y était de plus en plus forte.









Au départ le Mandala que j'avais prévu de construire était relativement petit; j'avais prévu de le terminer en l'an 2000, c'est d'ailleurs pourquoi je l'ai appelé MANDALA 2000.Mais un an plus tard en juin,97 le Mandala à prit des proportions gigantesques puisque je lui donne pour asssises une base de 30mX30m,j'avais même dans un délire mégalomaniaque prévu une dimension supérieure 50mX50m qui était démontable, j'avais programmé sa construction définitive cette fois pour 2015..
Le mandala devait contenir un chemin de pastel placé sous verre ( ce chemin placé au centre , et sur la périphérie est figuré en bleu marine sur la maquette, sur la partie bleue ciel se tenaient des sculptures.Différentes mini sphéres représentaient différents continents). Le Mandala se voulait emblématiquer des cosmologies terriennes.Dans les cosmologies terriennes , il y avait , les cosmlogies océaniennes , papou,polynésiennes,Australienne.Il y avait les cosmologies hindoues, Egyptiennes,Africaines,Celtiques,Gréco,Romaines,judéo Chrétienne et Musulmanes.Les cosmologies Chinoises et Aztéques,et celle des Esquimaux et des Indiens d'Amérique du Nord.Les cinq grand continents étaient représentés.Toutes les sculptures étaient associées à ces différentes cosmologie.Au centre était représenté la cosmologie du futur, symbolisée par un méditant.J'avais prévu un dome pour recouvrir la structure,qui était démontable, le mandala devait être lui même transportable.




La conceptualisation du mandala, s'est fait je ne sait plus trop comment; d'après mes notes, elle remonte à Mars 96.

LES TRAVAUX DE SQUATTING LA CREATION DU PAVILLON DES LOISIRS .1995-1996-1997

Oeuvre réalisée à PARIS.

Oeuvre réalisée dans le nouveau Squatt Parisien.
Le début d'une période d'oeuvres SQUATTING.1995(Ici expo à VittorioVenetto ITALIE)
Partie droite du Pavillon des loisirs.On voit les oeuvres rangées sur le côté.



Ma vie durant cette période 95-96-97 était redevenue plus instable,j'avais fais disparaître la FABRIQUE et je l'avais remplacée par LE PAVILLON DES LOISIRS. Au départ , le pavillon des loisirs était dans ma tête un lieu exclusif de détente , je le destinais à mon plaisir , mon plaisir était de lire de peindre et d'écrire, j'avais envie de me tenir dans une parfaite oisiveté. J'avais presque épuisé mon pactole, mais j'avais fais une demande de RMI cela me suffisait pour assurer ma survie, , Yi était toujours étudiante ; elle était autonome , elle donnait des cours de chinois dans une association du 13éme , je la rejoignait souvent dans un temple chinois soutterain installé à proximité d'un parking au pied de l'association .En contemplant chaque fois que je venais la voir deux grandes divinités protectrices en or jinstallées dans un sous sol du parking qui jouxtait l'association, j'avais un peu l'impression d'avoir déjà un pied en Chine.
.Le pavillon des loisirs que j'avais construit à la place de la FABRIQUE était copié sur celui que les lettrés chinois construisaient a l'intérieur de leur demeure. En chine on trouve des cabinets d'écriture ou de lecture d'un raffinement esquis. Naturellement vivant sur une base alternative, je devais me contenter de choses plus modestes.Le pavillon que j'avais crée contenait mes oeuvres, dans un coin pour le reste il était ajusté à mon confort, table d'écriture espace pour la reflexion, et la contemplation. J'avais donné ce titre - Le pavillon des loisirs- en clin d'oeil à une nouvelle de Pou -Sonli , un écrivain mystique et surréaliste très populaire en chine, il avait donné ce titre à l'un de ses romans.
C'est dans ce pavillon qu'en Mars 1996 a surgit l'idée de travailler sur un Mandala, je voulais crée comme Marcel Duchamps l'avait fait en dernier avec son grand verre - Mon grand Oeuvre - .J'ai ainsi transformé petit à petit l'espace du Pavillon des loisirs en un nouvel espace de travail réservé presque exclusivement au Mandala .J'ai continué à travailler sur le mandala jusqu'au moment ou nous avons du quitter l'atelier des bords de Seine fin 97. En avril 97 Yi donne naissance à un fils que nous prénommons Lucien; après les séances de biberon, je partais travailler sur Paris dans un nouvel espace artistique alternatif ouvert par (Yabon ) un des nouveaux chantre de la culture underground. La je travaillais sur une nouvelle série - LES SQUATTINGS - c'était mon délassement.
Je descendais sur Paris, pour travailler la peinture, car l'espace du pavillon des loisirs était complétement encombré par les travaux du Mandala qui avait revêtu en un an des proportions démesurées..

mardi, avril 11, 2006

LA FABRIQUE D'ART POST-INDUSTRIELLE TRAVAUX YOYOS






LA FABRIQUE D'ART POST-INDUSTRIELLE TRAVAUX YOYO SCULPTURES ART-CLOCHE






Dans la foulée de la Fabrique j'avais durant une période de désoeuvrement crée le groupe d'AGIT-POP YOYO, ce groupe contestataire dans la suite de ceux historiquement les plus connus DADA les groupes situs et ART-CLOCHE s'amusait à faire de la provocation un jeu.J'avais crée une revue, dont seulement deux numéro furent publiés; j'avais également commencé par crée des oeuvres YOYO oeuvres strictement ludiques, pour la plupart réservées aux enfants, ces oeuvres m'amusaient, j'avais besoin d'une détente artistique.
J'ai ouvert la FABRIQUE deux années consécutive, je servais le thé à mes rares visiteurs. La FABRIQUE était mobile, elle se déplaçait aussi de temps en temps, surtout sur Paris , surtout sur des lieux alternatifs.
La fabrique a fait faillite au bout de deux ans, les objets de série limité que je fabriquais à des prix accessibles ne se vendaient pas, les collectionneurs que je connaissais s'intéressaient à mes originaux, pas à mes multiples.

MUSEE DE POCHE ART-CLOCHE ET FABRIQUE D'ART POST-INDUSTRIELLE









Simultanément à mes recherches sur l'origine, au environ de 1989 ,je menais une vie de bohème alternative, j'avais un pied sur Paris et un autre sur la base de Ris Orangis. Art-Cloche avait fait des petits et les lieux occupés par des peintres alternatifs étaient de plus en plus nombreux.Lorsque je suis arrivé au bords de Seine, vers 1989, j'ai installé un musée de poche Art -cloche sur l'espace que j'avais réussi à obtenir , car les pièces que j'avais produit avec le groupe étaient de plus en plus nombreuses; c'était un clin d'oeil au Bar-Cloche qui existait encore à cette époque ( il était situé à PARIS rue de Trévise) un clin d'oeil aussi au VRAI FAUX MUSEE que nous avions crée de toute pièce au coeur de Paris dans un SQUAT de plus de 5000m carré, occupé par 50 activistes post-modernes;c'était en 1986 http://artclocheblog.blogspot.com/. Art-Cloche a cette époque était à son apogée.Le groupe en 1988 disposait d'un bar et d'une galerie.il était très médiatisé . En 1989, j'avais décidé de m'installer dans la grande base alternative des bords de Seine car l'immeuble ou je résidais en tant que l'ocataire ( au centre de Paname) faisait l'objet d'une transaction spéculative.J'avais réussi à négocier un pactol de départ, après un dur combat, l'appartement étant un ancien loyer de 48, j'avais réussi à obtenir de bonnes indemnités ; cette indemnité me libéra des contraintes matérielles durant trois quatre ans; avec cet argent, j'ai construit également l'atelierà éphémère des bords de Seine
Le musée de Poche Art-Cloche à eut lui même une existance éphémère de cinq à six ans , il exista entre 1989 et 1995, je lui ai substitué la FABRIQUE D'ART-POST-INDUSTRIELLE à cette date..